Coopération et solidarité internationale
Coopération, solidarité ou comment tendre la main à autrui et s’impliquer dans les actions portées par des pays, associations ou encore individus.
La santé, l’agriculture, l’éducation, les Droits de l’Homme, la distribution de l’eau, l’environnement et l’économie, les énergies renouvelables , les nouvelles technologies et l’internet sont autant de thématiques concernées par des actions de coopération et solidarité internationale.
Un autre monde est certes possible, cependant force est de constater que le travail reste colossal.
Ainsi, selon les faits et chiffres de l’ONU Femmes :
- « 125 millions de personnes ont eu besoin d’aide humanitaire en 2015,
- Les conflits n’affectent pas les femmes, les filles, les garçons et les hommes de la même manière. Les femmes et les filles font face à des risques accrus en raison du déplacement et de l’effondrement des structures de protection et du soutien dont elles bénéficient normalement. Elles doivent en outre accomplir davantage de tâches liées aux soins, par exemple aller chercher de l’eau et de la nourriture ou s’occuper des malades,
- Plus de 70 pour cent des femmes ont connu des violences fondées sur le genre dans un contexte de crise,
- Plus d’un tiers (36 pour cent) des enfants non scolarisés dans le monde entier vivent dans des pays touchés par la guerre,
- Depuis 1970, le nombre de personnes exposées aux inondations et aux cyclones tropicaux a doublé, et les femmes et les enfants doivent porter un fardeau écrasant pendant et après les crises,
- Du fait des changements de température, de la hausse des précipitations et de l’élévation du niveau de la mer, entre autres facteurs, le changement climatique mondial est déjà en train de modifier les niveaux de risque et d’aggraver les risques de cataclysmes. Selon le Bureau des Nations Unies pour la Prévention des Catastrophes, 87 pour cent des désastres qui se sont produits de 2005 à 2015 étaient liés au climat. »
Parler de coopération et de solidarité internationale revient également à parler d’aide publique au développement. Inégalement distribuée et insuffisante en dépit des promesses. L’aide publique au développement devrait, pour atteindre les objectifs du millénaire, atteindre les 0,7 % du revenu national brut à l’aide. A ce jour, seuls quelques pays de l’Europe du Nord suivent cette recommandation.
Des « initiatives de particuliers » aux Pays-Bas ou « groupes de solidarité » « initiative ou implication citoyenne » en Belgique, nombreux sont les projets de particuliers, d’ONG qui s’impliquent dans le développement de projets pour les populations dans le besoin.
Consensus de Washington versus consensus de Pékin, milieux ruraux versus villes, halte à la croissance, économie verte, développement durable ; si dès le début de ce siècle, les approches se sont multipliées, il faut remarquer que depuis le début de l’anthropocène, le nombre et la gravité des « catastrophes » qui touchent l’humanité tend à augmenter avec la démographie et les crises économiques, sociales, environnementales. Malgré l’existence de l’ONU et d’un nombre croissant de traités internationaux les situations de non respect persistent.
Expression d’un engagement mutuel qui implique un sentiment de responsabilité réciproque, dans un monde où la pauvreté augmente et dans lequel la mondialisation accentue l’interdépendance entre les pays « la mondialisation, c’est l’échange généralisé entre les différentes parties de la planète, l’espace mondial étant alors l’espace de transaction de l’humanité » .selon Olivier Dollfus. Tels des acrobates sur un fil, notre vie est fortement modifiée par les relations de dépendances et d’interdépendance entre les hommes, les économies, les états, et les ressources naturelles.
La solidarité et la coopération internationale sont aussi un état d’esprit : c’est avoir conscience que l’on fait partie d’un tout et que tous ensemble on peut améliorer la qualité de vie de tous.
Tous les acteurs de la société peuvent donc s’y engager et chaque citoyen est concerné.